C’est l’un des moments les plus importants du développement de votre bébé : il se tient debout, essaie de s’équilibrer et fait ses premiers pas.
Voici nos conseils pour aider votre bébé à faire ses premiers pas.
Les premiers pas du bébé : Chaque enfant a son propre rythme
Les premiers pas d’un enfant sont effectués entre 10 et 20 mois en moyenne. Il s’agit d’une large fourchette. Certains enfants commencent à marcher très rapidement, tandis que d’autres mettent plus de temps et sont plus prudents. Michele Forestier est kinésithérapeute et anime des séances d’information sur l’apprentissage de la marche.
Ne prenez pas la lenteur de votre tout-petit comme un signe de retard dans sa croissance. La marche intelligente ne dépend pas du fait que vous marchiez tôt ou tard. Il marche selon son propre rythme. L’âge de ses parents lorsqu’il a commencé à marcher a également son importance. Ne supposez pas que votre bébé sera en avance sur vous si vous avez fait vos premiers pas ensemble à 18 mois.
Lorsqu’un enfant est prêt à faire ses premiers pas :
- Le support peut être déplacé avec l’utilisateur pour changer ou se déplacer le long d’un mur.
- Il peut diriger et pousser un chariot
- Il peut se tenir tout seul et se mettre debout
Les premiers pas de bébé : Les étapes obligatoires
Marcher, c’est apprendre à se tenir en équilibre sur ses pieds, puis à avancer tout seul. Cela prend du temps. Un tout-petit s’entraîne en fait à marcher dès le début. Il suit un « plan de développement moteur ». Il commence par la tête et se déplace vers les pieds. Son patrimoine génétique, rendu possible par la maturation des systèmes nerveux, lui dicte de redresser d’abord la tête, puis les muscles du dos et des bras. Michele Forestier affirme que tous les enfants, sauf ceux atteints de maladies graves, finiront par marcher. Le tout-petit doit d’abord apprendre à marcher. Il devra être capable de se tenir en équilibre sur le dos, sur le ventre, sur le ventre plat et de faire des roulades. C’est un processus d’apprentissage comme tous les autres. Il n’y a aucun moyen de l’accélérer. Le spécialiste affirme que l’âge auquel votre enfant peut marcher n’est pas un critère de réussite dans la vie. Il ne figurera pas sur le CV d’une personne.
Des parents parfois trop pressés de faire les premiers pas de leur bébé
Michele Forestier voit beaucoup de parents dans son cabinet qui paniquent parce que leur enfant n’a pas fait ses premiers pas à un âge approprié. L’important n’est pas la capacité à marcher, mais l’envie et la possibilité pour l’enfant de bouger. Il peut ramper, marcher tout seul ou avec un support. Il est prêt à lâcher le support quand il se sent prêt. Il prendra son temps car il en a besoin. Si vous permettez à votre enfant d’aller à son propre rythme, il se sentira plus confiant dans son corps ainsi que dans son environnement. Michele Forestier met en garde les parents contre le fait d’en demander trop à leur enfant. Certains le forcent à s’asseoir en plaçant plus de coussins derrière lui, afin qu’il puisse tenir la position. D’autres le font se lever trop vite et le font sauter sur leurs jambes. Il le fera s’il en a envie et non pour faire plaisir à ses parents. Le tout-petit doit être conscient de son corps et connaître ses limites. Il doit aussi se prouver à lui-même ses capacités.
Les premiers pas de bébé se font avec une présence attentive, mais sans trop d’applaudissements.
Sous le regard aimant et soutenant de ses parents, l’enfant fait des progrès. Il est important de manifester de l’intérêt pour votre enfant et de le féliciter pour ses réalisations.
Mais, il n’est pas nécessaire d’applaudir bruyamment ou de s’exclamer sur ses réalisations. Pourquoi pas ? Parce qu’alors, le tout-petit risque d’essayer d’attirer votre attention, ou de se forcer à marcher quand cela ne lui convient pas, ou encore de refuser de se laisser retourner dans son trotteur à quatre pattes, moins apprécié par ses parents », explique Michele Forestier.
Les premiers pas de bébé vers une plus grande autonomie
Le véritable passage à l’âge adulte, c’est quand on peut marcher et se tenir debout. C’est symboliquement très fort. Votre enfant devient plus indépendant et peut conquérir l’espace bien au-delà de ce que le quatre pattes pouvait lui permettre. Peu importe qu’il soit assis par terre ou debout. Le monde change ! Sa soif de connaissances est sans fin. Il est maintenant capable d’aller vers les autres objets et personnes, et il n’attend pas qu’ils viennent à lui. Ses parents ? Bien qu’ils soient fiers, leur fierté peut parfois être assombrie par la nostalgie. Leur enfant n’est plus un bébé.
Encourager le mouvement dans les premiers pas de bébé
Michele Forestier affirme que la capacité d’un tout-petit à ramper, à se déplacer à quatre pattes et à grimper sur le sol est un facteur clé de sa capacité à marcher. Vous ne devriez pas laisser votre tout-petit dans son berceau, sa chaise à bascule, son Maxi-Cosi ou sa chaise haute trop souvent. Que va-t-il y trouver ? Commencez à coucher votre bébé sur son tapis de jeu tous les jours à l’âge de trois ou quatre mois. Vous lui donnerez beaucoup d’espace pour se rouler sur le ventre, puis sur le dos. Il peut aussi apprendre à lever les coudes pour se mettre debout. Il apprendra la marche à quatre pattes, qui est excellente pour la coordination bras-jambes. Avancez une main, reculez une jambe, puis déplacez l’autre. Un bébé qui a appris la marche à quatre pattes est beaucoup plus confiant lorsqu’il fait son premier pas. Il est capable de mesurer la dureté ou le caractère glissant des carreaux et de déterminer les distances mieux que quiconque.
Les premiers pas d’un bébé : s’adapter à son environnement
Tous les objets dangereux ou fragiles seront retirés de votre salon. Vous pouvez lui faciliter la tâche en offrant un support suffisant à sa taille dans les zones où il se déplace. Votre enfant doit être assez fort pour se tenir sur les pieds d’une chaise ou d’un autre meuble sans tomber. Vous pouvez disposer les chaises de manière à ce qu’il puisse se déplacer d’un côté à l’autre. Vous pouvez également placer des jouets dans la pièce pour l’encourager à les attraper. Vous pouvez lui fournir un chariot à pousser et à tirer, ou un porte-bébé.
Les premiers pas du bébé : Laissez-le faire sans que vous ayez à intervenir
Commencez par les premiers pas de votre enfant, en lui tenant les mains par les bras. Même si vous devez pour cela renoncer à votre dos, il est important que vous souteniez votre enfant sous les aisselles. Michele Forestier vous le déconseille. Pourquoi pas ? Ce sont ensuite les adultes qui réagissent aux déséquilibres de leur enfant. Elle leur déconseille de tendre la main vers le bébé pour tenter de l’inciter à s’y réfugier. Dans une « fuite en avant », l’enfant ne peut pas lâcher son parent. La physiothérapeute explique que l’enfant court vers son centre de gravité et ne tombe pas. Qu’en pensez-vous ? Vous pouvez vous tenir à un mètre de lui, et l’encourager par un sourire ou des mots réconfortants. Il sera là.
Les premiers pas de bébé : Oubliez le trotteur
Cet engin roulant fait le bonheur des mamans éprises de liberté et des bébés ! C’est un outil d’apprentissage. Le physiothérapeute met en garde contre le fait que les parents mettent souvent leur bébé dans le trotteur dès l’âge de 6 mois. Les informations sensorielles du bébé sont fournies de manière incorrecte par le déambulateur, ou youpala. Comment avons-nous appris à marcher avec les jambes pliées et à être portés en suspension ? Sans soutien approprié, les tout-petits peuvent se tenir sur la pointe des pieds sans aucune aide. Ce petit défaut peut persister même lorsqu’ils commencent à marcher. Ils se déplacent alors à toute vitesse, sans tenir compte des distances, des obstacles ou du danger.
Les premiers pas de bébé sont de mettre des chaussures dès que possible
Les chaussures sont une entrave. Essayez de marcher sur le sol avec des chaussures de montagne. Ce ne sont pas les chaussures qui nous aident à nous tenir debout. Ce sont les muscles de nos pieds qui nous maintiennent debout. Le tout-petit pourra mieux sentir la texture du sol (pieds nus, avec des chaussettes ou avec des chaussettes antidérapantes) et ajuster son équilibre. Pour les activités de plein air, vous ne devriez mettre votre enfant en chaussures qu’au début. Les chaussures qui ne sont pas trop lourdes pour votre enfant doivent être à sa taille. Si un soutien est apprécié au niveau du talon, il n’est pas nécessaire de prévoir un soutien sur les côtés.